Cocteau inventa pour elle l’expression « monstre sacré ». Sarah Bernhardt, la célèbre comédienne de la Belle Epoque était aussi une femme libérée qui collectionnait les fauves… et les amants ! Signe de son appétence pour le Sud-Ouest, la fantasque Sarah aimait à déguster son foie gras dans un ballon captif stationné au-dessus de Paris (pour échapper à la pollution). Il semble que la Divine se prit d’affection pour deux autres produits 100% Sud-Ouest : le tragédien Mounet-Sully, et le docteur Pozzi, tous deux originaires de Bergerac.
Sarah Bernhardt illustration :Yann Hamonic
Avec Jean Mounet-Sully, elle partagea notamment l’affiche de Ruy Blas en 1873.
Le célèbre acteur né à Bergerac en 1841 s’y fit construire un château, le Castel Garrigue, dont l’architecture est inspirée des décors de ses principaux succès au théâtre.
La belle Sarah y a séjourné du temps de leurs amours.
A découvrir à l’occasion d’une balade dans l’appellation Rosette !
Jean Mounet-Sully et Sarah Bernhardt
Samuel Pozzi né à Bergerac en 1846, et que l’extravagante Sarah surnommait « Docteur Dieu », n’est autre que le père de la gynécologie moderne.
Médecin de la bourgeoisie parisienne, il rencontra Sarah en 1869. Dandy volage, il n’hésitait pas à séduire ses illustres patientes.
A sa femme qu’il tentait de consoler de ses infidélités, il aurait dit : « Je ne vous ai pas trompée, ma chère, je vous ai complétée. ».
« L’amour, c’est un coup d’œil, un coup de rein, un coup d’éponge »
Dans la galerie des illustres, parking du Pontet, derrière la Mairie de Bergerac.
On peut aussi voir Mounet-Sully à sa fenêtre grâce à un trompe-l’œil peint sur une façade du centre-ville place De Lattre de Tassigny.