Tous aux marchés en Périgord Agenais !

Formidable lieu d’échanges, et de mixité sociale, le marché n’est plus ce qu’il était, un lieu dédié aux ménagères averties (de plus de cinquante ans souvent) traînant leur caddy et qui avaient l’art de débusquer les bons produits avant que cela ne soit devenu un sport à la mode…

Il n’y a qu’à voir l’étendue des rayonnages destinés aux magazines de cuisine et d’art de vivre et l’incroyable popularité des émissions Top chef, Master chef et autres tocades du moment…

Bien remplir son frigidaire d’abord, et cuisiner ensuite, d’actes tout simples, sont devenus un

comportement furieusement tendance chez les foodistas. Aujourd’hui, le banquier fin gourmet ou l’avocat féru de cuisine, entre deux rendez-vous d’affaires fait un saut au marché pour récupérer les premières fraises mara des bois ou le beurre au lait cru de son producteur attitré avant que les étals ne soient dégarnis.

Les adeptes du bio depuis toujours y remplissent leur panier en osier qu’il pleuve ou qu’il vente et les plus jeunes, baskets dernier cri aux pieds viennent s’approvisionner pour réaliser leurs bowls et smoothies healthy.

Les séniors, prévoyants et super-organisés, font leur tour de marché à l’ouverture.

Brice et Benjamin ont repris il y a quatre ans une exploitation pour commencer un élevage de chèvres.
Aujourd’hui, ce sont 80 chèvres, 15 brebis , 1 vache, deux chevaux qui cohabitent à la ferme.
Ils produisent une gamme de fromages de chèvre selon différents affinages, nature, aromatisé à l’ail et aux herbes.
Vendre ses produits sur le marché ? Pour Brice, inconditionnel du marché d’Issigeac, l’échange, la rencontre, la « passion des gens » sont des attraits plus forts que l’aspect purement commercial.

Après un passage par la Provence et le Gers, Valérie et son compagnon reprennent une ferme et ses 40 hectares où paissent maintenant 15 vaches tarentaises.

Ils produisent du lait, des yaourts, « le Tarin » un fromage crémeux à souhait et plein de panache !

Présents sur le marché de Bergerac le samedi et aussi sur les marchés gourmands du domaine de Siorac et à Saint Michel de Montaigne

Michel, le père d’Adrien (une dégaine de patriarche à la Gabin) dès 1982 se tourne vers le bio.

Une philosophie ancrée dans l’art de vivre chez les Couderc, et qui va de pair avec « le goût des autres ».

Adrien (par ailleurs pompier volontaire à Issigeac), et son épouse, représentent la troisième génération qui vit sur la ferme.

La production de veau, bœuf, porc est complétée par des légumes et du jus de pomme.

René est autrichien, avec un nom imprononçable. Propriétaire d’un magasin de vélos à Barcelone, il y rencontre Sandrine, qui travaillait à Paris.

Depuis 10 ans, ils ont repris la ferme du père de Sandrine à Doudrac en Lot et Garonne pour y faire pousser des légumes le plus naturellement possible (certification en bio en cours).

Amoureux de la France et attaché à son bout de terroir lot et garonnais, René a même adopté le nom de son épouse, Jacquet, et a laissé tomber son patronyme autrichien.